Premier pas dans les cordes – Oclide

La pause des anneaux nécessite un temps de cicatrisation incompressible, les pénétrations sont donc à éviter. Néanmoins la sexualité est si riche, abondante, si complexe que nous ne risquons pas de nous ennuyer. Quand une passion nous guide, l’imagination déborde…. C’est pourquoi, Maître M, studieux, met à profit cette parenthèse pour découvrir un thème qu’il avait jusque là repousser : les rudiments du shibari.

Privation d’orgasmes et cie pour Oclide

Quelques heures sont passées, je me retrouve désormais dans notre salon où Maître M a décidé que je serai encore le pivot de sa perverse balançoire. Une nouvelle fois, des poids, des objets variés ont été accrochés à mes lèvres intimes. Outre le volume que cela représente qui apporte d’autant plus d’obscénité à la scène, je ressens la douleur qui s’amplifie. Le bruit de ferraille humiliant des poulies et des crochets couvre mes gémissements. Lui, assis confortablement sur le canapé renforce l’amplitude du balancier pendant de longues minutes.

En attendant le départ à la Demeure libertine…

Quelques jours ont passé, sans jeu, le corps et l’esprit se reposant pour chacun de nous deux. Il est vrai que les séances vécues engendrent beaucoup d’émotions, d’investissement et de don de soi. Si bien que les pauses sont aussi nécessaires pour se ressourcer d’un point de vue physique et psychologique. De surcroît, nous avons réservé depuis quelques mois, trois jours, ce qui en soit promettait de longues vicieuses sessions , mais en supplément, nous avons prévu de partir dans un gîte BDSM en Bretagne, « la Demeure libertine ». Une première.
Cependant, le climat doit être maintenu, c’est la raison pour laquelle, une fois lookés en mode beaux gosses sexy, nous partons, aussi pour une première, dans un restaurant libertin « l’Alcove » à Paris. Que de découvertes en quelques jours….