50 nuances d’Odrey – 2ème partie – Oclide

Une pause se fait nécessaire après cette nouvelle envolée et c’est pourquoi nous regagnons la cuisine discuter avec les convives toujours moins vêtus la soirée passant.

Soudain, une présence connue se rapproche. Les yeux de Léa. Les yeux de Léa qui pétillent accompagnés de son sourire sans équivoque. Nous nous rapprochons tous les trois puis Mon Maître saisit mon attitude conquise aux chateries de la belle.

Ainsi, il nous entraine, sans un mot, par la main jusqu’au milieu de la pièce, un signe à Stéphane et le quatuor s’installe.

Nous nous jetons l’une sur l’autre, dévorant nos bouches avec passion, caressant nos seins, tremblantes. Les deux hommes nous tournent autour comme des prédateurs, ravis de cette sensualité féminine. Des mains flattent nos croupes tendues vite remplacées par les lanières du martinet de Maître M.

Heureux d’étrenner sa dernière fabrication, il la présente à Stéphane, un martinet aux très longues lanières qui enveloppe le corps presque dans sa totalité. Lourd à manier, je peux prévoir l’impact final tant son déroulé se fait graduellement. D’abord abrupt, il encercle la taille quasi en son entier, pour terminer sa course sous forme de crépitements éparpillés. Cette fois ci, le ventre collé à celui de ma partenaire, le martinet voyage, il rencontre une peau pour finir sur l’autre. Cette fusion de cuir renforce notre rapprochement, je lui maintiens la tête pour mieux goûter sa langue tandis que sa main nerveuse se crispe dans mon dos.

– Elles savourent les coquines, prononce Stéphane

Changement d’instrument, le tour de chauffe est terminé, place au fouet court pour les deux Maîtres. Place à leur art.

La pluie s’étale maintenant sur nos épaules, notre dos, nos cuisses. Les gouttes, guerrières, harcèlent notre peau sans défense. Dans le cocon de nos têtes, le bruit de nos respiration s’accroît, les inspirations se coordonnent mais surtout les expirations s’allongent, aboutissant quelquefois sur un râle.

Nos mains s’étreignent, agrippent ce qu’elles trouvent , je sens son coeur battre contre ma poitrine. Les Maîtres, motivés par l’accueil de leur attaque, accentuent le déluge, démultipliant l’averse de gouttes en véritables dieux des orages, sur toutes les parties disponibles d’épiderme. Cette fois, les râles se transforment en cris, subjuguées, désorientées par la danse infernale de la pluie diluvienne.

A l’affût de nos plaintes, ils approuvent et nous encouragent. Le son de leurs voix nous galvanisent, ondulant d’autant pour suivre leur rythme soutenu. Nos émotions sont bouleversantes, remuant jusqu’à l‘âme par cette connexion qui s’est étendue jusqu’ à nos adorés bourreaux.  De longues minutes, où nous perdons pied ou plus exactement où nous nous accrochons l’une à l’autre, emportée par cette tempête mais, néanmoins arrimées par leur fouet jusqu’à leurs mains.

L’esprit se noie dans ce tournoiement quand tout à coup, l’ouragan s’apaise, laissant des dégâts derrière lui. Je tombe dans les bras de Stéphane et Maître M retient Léa. Leurs émotions sont palpables devant notre abandon et nos épaules, dos et cuisses striées.

– Merci mes belles, commentent Stéphane les yeux brillant. A genoux maintenant.

Culs parallèles, cette séquence se poursuit par des claques sonores sur les fesses qu’il nous inflige sans discontinuer. Nos fesses rougissent autrement, de manière plus dense, plus opaque. Quant à Maître M, il s’est assis devant nous, caressant nos visages, distribuant ça et là, quelques claques. A son tour, il nous cueille, à point, essoufflées et perdues dans nos cris.

– Vous êtes magnifiques. Je vous adore, déclare Maître avec un grand sourire.

Moment de tendresse et de complicité puis nous partons prendre une coupe. Les regards en disent plus long que des paroles de notre émerveillement mutuel. Je me blottis contre mon Maître et ses mains contradictoires. A cet instant, je me gave de son contact si chaud pendant que la discussion reprend le dessus, sur cet éternel sujet qui nous anime. 

Nouvel assaut de Léa l’insatiable qui papillonne, gourmande, des restes d’émotions lui vrillant le ventre. Ses bras m’enlacent et m’attirent vers le canapé. Les Maîtres nous caressent sensuellement, pendant que je suis à califourchon sur elle, affamée de ses lèvres.

– A genoux, soumise et lèche-la, applique toi, ordonne mon Maître.

Ce n’est plus un ordre mais une faveur… […]

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