…Une fois mes esprits retrouvés, il me dirige vers le fauteuil chaussure. A quatre pattes, la tête toujours enfermée dans la cagoule, je cambre mes reins. Un frôlement sur mes cuisses, je reconnais tout de suite les urticantes qui, comme à leur habitude me font miauler telle une chatte. Je me dandine sous cette caresse végétale, mon esprit est reparti. Aucun répit. Mon Maître alterne avec le martinet sur mon fessier empourpré. De sorte que mon état d’excitation atteint un nouveau pic. Fébrile, je me retourne face à lui promptement, sur son ordre les pieds écartés et les mains nerveuses agrippant le fauteuil. Par conséquent, ma vulve est ainsi béante. Je lui offre, la met en avant pour que l’ortie puisse l’envelopper. Les griffes de la plante pénètrent dans cette chair encore épargnée. Je n’ai pas quitté l’oeil de la tornade, emportée, je ne veux pas qu’il hésite. Le gros bouquet s’aplatit sur mes cuisses et mes lèvres ce qui provoque en moi des soubresauts de plaisir. Pour cette raison, je n’y tiens plus, accentuant mes mouvements dans sa direction, ondulant, ma vulve à découvert en demandant toujours plus, me dressant sur les bras pour monter mon bassin. Je hurle, grogne, la tête renversée en arrière, indécente. Assez pour qu’une autre libération s’effectue. Je ne jouis pas, bien sûr je n’y suis toujours pas autorisé, mais mon corps est secoué par spasmes quasi épileptiques. Galvanisé par ma réaction, il commente à voix haute mon attitude, en parfaite étape du cercle vicieux.
« Tu es déchaînée ma chienne. Vas y hurle ! »
Je perçois la fierté dans sa voix. Quelques minutes de ce traitement m’épuise, je m’écroule. Il me prend alors dans ses bras, je récupère avec ce moment de bienveillance. Il m’enlève la cagoule, je suis en sueur. Volontairement, je ne croise aucun regard du public, une fois de plus dans ma bulle.
« Viens, allons boire une coupe de champagne ».
Bien que cet état d’absence soit plaisant, cette parenthèse est bénéfique. Nous regagnons la cuisine où nous nous délectons de coupes bien fraîches. Je reprends conscience de la scène, de ce qu’il s’est passé ce qui me donne envie de me blottir dans ses bras amoureuse. Enlacés, nous observons les autres couples batifoler. La maison s’apparente à un club BDSM avec ses spectateurs, ses martinets qui volent et les gémissements masculins et féminins de ces personnes qui osent aller sur le chemin du lâcher prise. Cette ambiance, les sourires de complicité qui nous sont adressés nous ravissent.
Une main insistante sur mes fesses nues et je m’alourdis contre son corps, les frissons font à nouveau leur apparition. Cette fois, il me dirige vers un matelas où sont assis un couple. Elle, attend, soumise, aux côtés de son Maître. Une belle aux cheveux auburn aux seins sortis et au cul avenant dépasse de son corset. Lui, brun à lunettes, au regard doux. Je m’allonge sur le dos tandis que mon Maître dispose les pinces à grelots sur mes tétons. Il farfouille mes lèvres, je halète de satisfaction. Partant de ce fait, je l’entends encourager ma voisine.
« Tu peux l’embrasser »
Un long moment féminin s’ensuit, voluptueux qui me fait fondre. Je suis toujours sensible à la gente féminine. Ses mains gracieuses caressent mes seins tourmentés.
« Elle va introduire ses mains dans ta chatte »dit il durement.
Plus tard, mon Maître me révélera que son acolyte lui a proposé que sa soumise effectue un fist vaginal, ce qu’il a immédiatement accepté. Elle est maintenant accroupie devant mes jambes écartées, me couvrant de caresses. Avant de changer de place, elle m’a sourit avec chaleur et m’a informé qu’elle adorait mettre ses petits mains au fond des chattes. Je ferme les yeux d’extase. En un instant, sa menotte est engloutie par mon trou béant. Elle ajoute une partie de son autre main qui disparaît derrière les lèvres luisantes. Je respire de plus en plus fort, tenant la main de mon Maître. Des va et vient se font sentir au plus profond de mon intimité. Se sentir remplie de cette façon et le fait que cela soit une femme qui me l’inflige révolutionne mon cerveau. Les yeux mi clos, je me réjouis de son sourire, heureuse de son plaisir. De plus, à cet instant, mon Maître me fait un cadeau supplémentaire :
« Tu vas jouir, salope »
En quelques secondes, des ondes de plaisirs me forent le ventre. Ma bouche s’est ouverte de plaisir. Ce contrôle continuel depuis un long mois me pèse et je me permets enfin d’ouvrir un à un les verrous. Mon esprit emplit de gratitude du consentement accordée par mon Maître, je lâche tout, les mains de ma compagne se trempent. L’orgasme est diffus, comme un trop plein qui a besoin de déborder. Je me tords de plaisir mais la libération n’est pas complète, la jouissance étant enfouie si profondément au fond de mon corps. Cet orgasme me laisse tout de même dans un état second.
Elle se retire et je la remercie, l’embrassant et la caressant tendrement pendant que les Maîtres y vont de leurs commentaires. Merci…
Après ce moment de douceur, la suite sera plus brutale. Il me traîne jusqu’au râtelier vertical où mes poignets sont retenus. Il a sorti son fameux paddle à clous. Mes fesses absorbent cet assaut fulgurant. Elles ne sont pas ménagées tandis qu’elles commencent à perler de rouge. Quelques gouttes de sang sont visibles pendant que je me tortille, en vain, pour m’échapper à son bras. Peine perdue.
Le plaisir est revenu entier dans mon ventre en même temps que des ondes de douleur me transpercent. Je transpire, je cris.
Je devine les regards qui sont posés sur moi.
« Cambre toi »
Il a emprunté un nouvel accessoire, une sorte de canne avec un long manche terminé par plusieurs tiges rigides. Statique, elle paraît inoffensive. Et pourtant, une fois le rythme trouvé, elle s’évertue à laisser des traces vermillonnes sur mon cul. J’ai l’impression d’être sous une averse : le dos, les omoplates, les fesses, les cuisses ploient sous l’ondée.
« Remercie moi, ma chienne »
Complètement désorientée, j’obéis d’une voix faible.
« Merci mon Maître »
J’entends à nouveau sa voix.
« Tu vas te faire baiser maintenant. Je vais te trouver des godes à pattes »
Mon cœur bondit, sentir une queue au fond de moi, au fond de ma chatte bouillonnante.
Jean-Marie, notre hôte, intervient alors :
« Tu veux te faire baiser ? Tu es une vraie salope » dit il avec un grand sourire. J’acquiesce d’un mouvement de tête, les yeux brillants mais il en exige plus.
« Dis le ! »
« Je suis une salope ! » dis je d’une voix faible.
« Plus fort ! »
« Je suis une salope », d’une voix plus vive
« Encore !»
Et je me mets à rugir « Je suis une salope ! »
Satisfait, il me caresse d’une main affectueuse et je détecte au fond de son regard toute la lubricité qui s’y cache.
Des mains s’enervent sur mes hanches, puis une personne s’appuie sur moi. Mon Maître s’est placé devant moi, me dévisageant, scrutant mes réactions.
« Il est en train de mettre sa capote, prépare toi ».
Je n’ai nul besoin de me mettre en condition tant l’excitation lubrifie mon vagin. Je désire. Soudain, une queue me pénètre d’un coup. Je n’ai même pas aperçu le visage de cet inconnu. Cette situation m’électrise, j’accompagne son mouvement pour qu’il me pilonne encore plus. Les émotions s’embrasent, pourtant, je ne jouirai pas, je n’en ai pas reçu l’ordre. Je croise le regard pervers de mon Maître et lui transmet tout mon amour. Son personnage le quitte quelques instants et je le vois murmurer un « je t’aime ».
L’inconnu jouit tandis qu’il s’accroche à mes seins. Toujours cambrée, je demeure immobile, essoufflée.
« Remercie le de t’avoir baisée » m’ordonne mon Maître.
Je renverse ma tête contre l’épaule de l’homme et prononce :
« Merci Monsieur de m’avoir baisée »
« De rien », c’est tout ce que j’entendrai de lui. Il se décolle
« Un deuxième arrive ma chienne ! »
Encore une fois, un sexe rempli mon ventre. Sans aucune attention pour mon plaisir, il me laboure. Mais j’en ai nullement besoin, étant si proche du gouffre. Il se déverse puis ajoute avant de se retirer :
« Un bon vide couilles »
Effervescente mais perdue, j’attends la suite. Il me détache et je tombe dans les bras de mon Maître. Il m’escorte vers la cuisine pour une coupe de champagne bien méritée. Jean-Marie nous rejoint, heureux de nos moments de plaisirs. Son attention nous touche, nous nous sentons bien. Un homme se joint à notre conversation et mon Maître m’indique qu’il m’a utilisé. Nous échangeons un regard complice.
« Par terre », les paroles tombent comme moi à ses genoux. Recroquevillée sur le parquet froid, ma coupe entre les mains, la tête enfermée entre ses genoux pendant qu’il échange quelques banalités avec l’entourage. Je savoure ce moment, comblée dans cette position d’attente à ses pieds.
Néanmoins, je finis par reprendre ma position verticale pour à nouveau promener mon regard sur les scènes qui m’entourent. Toujours autant de fouets, de martinets qui claquent, de cris et de regards abandonnés… la soirée bat son plein.
Notre ami le photographe revient et me tourne autour. Tandis que mon Maître discute, il me présente un jouet qu’il affectionne : un gode bâillon. Attaché autour du visage, une extrémité s’introduit dans la bouche pour diriger et contenir le gode. De fait, il meurt d’envie d’essayer, tremblant. Je me laisse tenter et écarte lentement les jambes. Debout, il m’enjoint de m’appuyer sur la crédence de la cuisine et de présenter mon cul. Il enfile son jouet qui remplit sa bouche et s’agenouille, fébrile, derrière moi. Prête à recevoir l’objet. Un doigt, deux doigts pour des inutiles préliminaires, il enfile son jouet, que dis je, sa tête entre mes fesses et l’engin me titillent les lèvres. Il s’agite de plus en plus vigoureusement s’excitant, se cramponnant à mes fesses pour plus de profondeur. Le balancement m’emballe à nouveau et il entame des coulissements puissants. Je suis hors d’haleine, crispée sur le plan de travail de la cuisine lorsque j’entends la voix de mon Maître.
« Je te laisse cinq minutes et regarde comment je te retrouve. La tête de notre ami le photographe dans le cul ! »
Pendant quelques secondes, je crains la réaction de mon Maître mais finalement il apprécie la scène.
« Que je ne t’entende pas jouir salope, me prévient il. »
Il devine que je suis encore sur la corde raide et connaît les réactions de mon corps. De sorte qu’il capture un de mes tétons et le pince sans égard. La douleur me fait redescendre sur terre.
« Merci Maître »
Pourtant, notre artiste met de l’entrain pour forcer la cadence en empoignant mon fessier offert. Son engouement fait penser qu’il voudrait plonger intégralement dans mon cul. Son front transpire, sa respiration s’amplifie, il hume à plein nez les effluves de mon con. Apparemment rassasié, il se retire, cramoisi et vacillant. Il me caresse en guise de remerciement et part, vaqué à ses occupations, réjouis d’avoir réalisé un de ses fantasmes.
Je regagne ma place aux pieds de mon Maître, pour m’aider à reprendre mes esprits.
Bjr Oclide je viens de lire ton texte partie 2 et un grand bravo une jolie histoire de ta part que je doute pas agréable à réaliser en réel avec ton Maitre je suis 1 admirateur de tes histoires et j’avoue aimerais que tu les publie en papier si possible amitié a toi et ton Maitre