Envie de fouet 2ème partie – Oclide

[…] Mes seins sont les premiers visés. La lanière balafre la peau sensible juste sous ma poitrine les ballottant lamentablement. Le Maître fouetteur vise également l’intérieur de mes cuisses tout autour de la vulve, lacérant la peau diaphane. Enfin, le serpent griffe mes fesses en continu, les coups pleuvent sur mon corps à une vitesse démentielle.

Je suffoque, mon rythme cardiaque s’est envolé et je geins de douleur , pétrifiée, mon cerveau en pleine déconnexion… Toutefois, étrangement, j’ai une confiance totale dans la précision de mon bourreau. Je ne redoute pas l’incertitude potentielle de la zone d’impact, la maîtrise de mon tortionnaire est absolue.

Il effectue plusieurs séquences, ne prononçant aucune parole lors de son déroulé, la pièce pourtant saturée des claquements secs et de cris pathétiques. Entre deux, il crache son mépris alors que je chancelle sur ma position. Pour m’impressionner encore davantage, il prend une photo de mes marques et me l’expose. Mes yeux horrifiés découvrent cette vision de ma peau entièrement zébrée, présentant une vingtaine de lacérations sur les seins, les cuisses et les fesses. Le résultat est confondant, mon corps est strié de rouge.

La dernière salve démarre. Les coups assénés sont plus intenses. L’approche est différente, effectivement, il se concentre sur ma taille encerclée par le serre taille. Le fouet siffle, se déroule, frappe, s’entortille et termine sa course sur mon ventre en éclatant. Il me semble que ma cage thoracique va éclater sous la pression. Cet enroulement m’entraîne dans mon monde de tourments et de perdition. Emportée par la vélocité de ce serpent invisible et offensif, je perds contrôle, les émotions trop intenses sont confuses et s’entrechoquent dans mon esprit. Je lui fais l’offrande de mon corps et vit totalement ce moment présent.

Tout s’arrête. Ma bulle tient le coup encore quelques secondes puis vole en éclats. Je laisse s’insinuer la honte et surtout  l’excitation. Je repose pieds dans la réalité. Les Maîtres s’esclaffent. Ils se raillent encore de ma pose caricaturale. Je suis un objet fouetté. Par un dominant sous les yeux de mon Maître.

Soudain, je prends conscience de ma fierté, orgueilleuse de cet accomplissement et des marques portées par ma peau.

Le temps de reprendre mes esprits, il me fait basculer sur le dos. Il arrache la pince sur la langue et l’outil qui enserrait mes seins et mes bas. Le gingembre se situe à présent dans ma bouche. J’ai l’obligation de relever mes jambes pliées sur le ventre lui concédant une vue imprenable sur mon sexe. La scène suivante s’organise.

Il s’achemine vers la cuisine et revient avec du fil alimentaire, similaire à celui qui est employé pour ficeler un rôti. Monsieur s’accroupit face à moi et je devine, épouvantée, qu’il est en train de nouer la tige de mes piercings. Il installe un système permettant d’écarter les lèvres en tirant sur la cordelette, puis encercle mon ventre et à mon grand étonnement fixe les bouts à mes deux gros orteils. Ainsi recroquevillée sur moi même, je comprends que le moindre mouvement entraîne une tension sur mes piercings vulvaires.

Une marionnette forniphile, voilà ce que je suis devenue. Après la prise de pouvoir sur mon corps, il étend son contrôle sur mon esprit. Ma personnalité recule, chosifiée.

Je suis de nouveau déchirée entre ma perversion provoquée par l’indécence de ma position et la terreur due au précaire équilibre. La dichotomie de la situation me bouleverse d’autant plus lorsqu’il prononce ces paroles incroyables :

« Tiens bien tes jambes en l’air, sinon ta vulve va se déchirer»

Je gémis. Puis, amusé, ajoute en prenant à partie mon Maître

»On va attendre qu’elle ait une crampe ».

Je ne tremble plus comme une feuille mais comme une machine en pleine déflagration, mes expirations s’emballent en quasi hyperventilation tandis qu’ils sont assis autour de moi, me dominant de leurs plaisanteries.

Les minutes passent et je voyage dans un égarement sulfureux d’autant plus que le conditionnement mental s’est intensifié.

« Elle s’accroche encore, la chienne » lâche mon Maître, sarcastique.

Mes mollets tressaillent, je suis agitée de spasmes tandis que mon cerveau se concentre sur les répercussions des gestes incontrôlés.

« Elle ne pourra s ‘en prendre qu’à elle même si elle s’arrache le sexe», insiste t il.

Il entretient une pression mentale considérable dont je pâtis.

« Regarde, elle s’agite. Quelle imprudente ! » assène t il encore.

Je suis prête à tout lâcher. Et pourtant incapable de prononcer un mot cohérent. Impuissante à l’implorer. Le temps est suspendu…entièrement coupée de mes repères.

Brusquement ses mains me délivrent. Je croise timidement son regard dur et froid et prend de plein fouet sa perversité absolue. Sa personnalité transpire son assurance inébranlable à la précision diabolique. Je grelotte. Mes membres peinent à se décontracter, l’information de la délivrance n’a pas encore été totalement assimilée par mon cerveau malmené.

Lui, sans état d’âme car animé par une nouvelle pulsion papillonne autour de moi. Il me fait plaquer les pieds à terre et m’enjoint de soulever mon bassin.

« Ferme les yeux. J’ai placé mon doigt au niveau de ton clitoris. Par ta seule volonté, tu vas lever tes fesses et tu pourras te branler ».

Déjà, cette pulsion de plaisir accessible et gratuite m’agite et mon bassin bascule pour rencontrer son doigt. Décontenancée, je ne distingue pourtant pas la chaleur de la peau humaine. De fait, je n’est découvert que le froid de l’acier qui plus est, violent. Comme des piqûres, des petites griffes sur le fragile bout de chair érigé qui m’arrache des chuintements. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’entends ces paroles :

« Tu es en train de te masturber avec une roue de Wartenberg. » dit il, flegmatique.

Désormais, je discerne avec netteté les pics m’irriter la chair sensible. Cette sensation de picotement plus ou moins appuyée envoie des ondes de souffrance et de plaisir à la fois. Mon cerveau ne parvient pas à choisir. Plus en détail, ce n’est pas une douleur franche tel un impact. L’effet rendu est plutôt comparable a des stimulations électriques qui agacent. Perdue entre deux et à fleur de peau, je pousse sur mes pieds pour décupler cette souffrance. Je me transforme, une fois n’est pas coutume, en maîtresse de cette cadence qui part en vrille.

« C’est elle toute seule qui se frotte. Elle va presque jouir, la pute » commente t il, nerveux.

Progressivement, je me retrouve quasiment sur la pointe des pieds pour dompter ma protubérance sous les griffes de la roue dentée. Je ne retiens pas mes lamentations où plutôt mes gémissements de plaisir.

« Elle m’excite, la salope. Je vais profiter de ses trous ». clame t il en lâchant brusquement la roue et, me saisissant par les mollets, il me traîne sur le dos jusqu’à sa chambre coucher. Je grimpe sur le lit.

[…]

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