Tout va très vite, les cordes courent autour de mon anatomie, le ventre, le dos et maintenant je dois me retourner, les mains toujours reliées. Des mains relèvent mes jambes qui s’ornent de cordage en un clin d’oeil. Je sens la contrainte sur tout mon être mais ce n’est que le début.
« Elle sait ce qu’il va lui arriver, la chienne ? » questionne DirtyVonP
« Oh oui, elle en rêve… » confirme mon Maître
« Bien Oclide, prépare toi »annonce DirtyVonP
Mon esprit déjà échauffé comprend qu’une force commence à élever mes jambes à la verticale, puis, petit à petit, la tension des cordes s’intensifie et mon corps s’élève entièrement pour finir à quelques centimètres du sol sans que je puisse rien contrôler, entièrement paralysée. Mes bras sont hissés en hauteur également. Je suis suspendue en l’air. Mon esprit met quelques secondes à intégrer totalement l’information et envoie des signaux de détresse. Je mets à respirer de plus en plus rapidement, dépassée par la situation.
« Calme toi, respire doucement » je parviens à distinguer les paroles de DirtyVonP dans le chaos de ma tête.
Docilement, je me concentre sur ces mots et effectivement, la respiration s’apaise peu à peu. Je reprends conscience. Les cordes appliquent une tension sur tous mes membres mais elle est relativement bien repartie. Le bassin est le plus contraint et les cordes frottent ma peau. Je réalise que mon cul, mes seins, ma chatte sont indécemment offerts. Mon Maître m’ôte le cadenas et ils commencent à profiter de mes offrandes. Des doigts s’immiscent, les martinets claquent tandis que retentissent mes geignements dans l’air. Un crochet anal a été mis en place.
« Ouvre la bouche. Serre les dents sur ces cordes. Ce sont celles qui sont reliées à ton crochet », la voix de StephDoe au creux de mon oreille…
Encore un pic d’émotion. Je dois ensuite baver, sucer des doigts pervers sous une pluie de crachats.
Les émotions m’assaillent, je suis en transe, je me laisse partir dans la volupté, m’abandonnant entre leurs mains. Je me sens partir littéralement, leur voix s’éloignent, je suis foudroyée par ce déferlement d’exaltation. Je suis en train de découvrir le lâcher prise extraordinaire que peut provoquer une suspension.
Et pourtant, c’est loin d’être terminé. Après quelques minutes de ce traitement fantasmagorique, je rejoins le sol en douceur, les cordes se détachant une à une sous leur contrôle. Seules mes jambes sont encore liées entre elles, attachées en hauteur. Des mains font glisser une bâche sur laquelle je dois m’installer.
J’obéis mécaniquement, je n’ai plus aucune volonté. Quelques caresses de mon Maître puis mes fesses sont écartées. Pendant que je lèche ses doigts, un objet s’enfonce dans mon cul. J’ai conscience du métal froid qui écarte les chairs graduellement. Le spéculum dévoile toute mon intimité. Je devine leurs regards sur moi.
« On t’a bien ouvert le cul, salope », se moquent ils tous !
« Tu n’as pas honte de t ‘offrir de la sorte ? », la voix glacée de mon Maître
Ma respiration a repris un rythme affolé et je pose ma tête dans sa main. J’entends quelques murmures puis il faut quelques secondes pour que mon cerveau comprenne ce qui est en train de se produire.
Du liquide chaud se répand sur moi. Ou plus précisément à l’intérieur de moi. L’esprit reparti en orbite, j’assimile les paroles de StephDoe.
« Je suis en train de te pisser dans le cul » clame t elle, ironique
Je replonge. A quatre pattes, cagoulée, le cul déformé par le spéculum, je suis transformée en urinoir. Mon esprit sature. La perversion est intégrale, un nouveau cap a été franchit.
« Tu vas me nettoyer maintenant, sale chienne », dit elle, en s’approchant de mon visage.
Tel un éclair, une parenthèse enchantée, elle s’accroupit sur mon visage pour que je lui lèche la chatte. Quelques secondes à peine. Le spéculum est retiré. Je dois me ressaisir car une autre injonction tombe.
« Tu as le cul plein de pisse, mais maintenant, il va falloir tout redonner. » exige DirtyVonP
Déboussolée, excitée, poussée dans mes retranchements psychiques et physiques, je tente d’obéir à leurs ordres. Mon cerveau se débat, se complaît dans cette perversion et tente de faire obéir mon corps. J’oublie tout pour vivre ce moment présent de vice. Exaltée, j’essaie de contracter mon anus meurtri. Transformée en un objet corrompu, je dois rendre la pisse de ma Maîtresse qui remplie mon cul…
Cependant, mon corps se défend refusant d’obéir malgré ma volonté et les encouragements de mon Maître.
« Elle veut tout garder, finalement, j’en suis assez honorée » prononce StephDoe, moqueuse.
Quelle décadence…quelle humiliation.
« Je vais l’aider, je vais descendre les cordes » annonce DirtyVonP.
Malgré le changement de position et la baisse de tension , je ne parviens pas à me libérer. DirtyVonP, muni de son gant en latex noir, décide alors de me fouiller.
« Je vais lui défoncer le cul, elle finira par tout lâcher ». dit il
Cela fait longtemps que mes gémissements emplissent la pièce lorsque j’entends les paroles de mon Maître.
« Oclide, je vais te faire un cadeau. Tu vas pouvoir jouir »
Mon cerveau court circuite à nouveau. Privée depuis un long mois de jouissance, je vais pouvoir me libérer. Maintenant. Un orgasme, espéré, sublimé…
Et sous les nombreux doigts de DirtyVonP, je jouis.
Je jouis. Je jouis. Je jouis comme une folle, hurlante, rugissante. De longues secondes, j’ai l’impression que cela ne se terminera jamais. Je lâche tout, je tremble, je pleure…
De loin, quelques bribes de phrases
« Voilà, tout est sorti. Bravo Oclide », StephDoe.
« bonne chienne docile », DirtyVonP
Je sombre…..
Avachie dans ma pisse, je refais surface lentement, très lentement. Je les entends discuter mais leurs paroles n’ont aucun sens. Recroquevillée par terre, je profite, Mon Maître me caresse la tête tendrement, ce sont ses mains qui me font remonter. Il me dirige doucement vers d’autres mains et, toujours en position de soumission, je dépose ma tête sur les cuisses de StephDoe. Ses gestes tendres m’apaisent, je souris, je sens la présence de DirtyVonP s’asseyant à ses côtés et je me décale alors vers lui. Ils m’entourent tous les trois assis par terre devisant paisiblement. Mon Maître me retire ma cagoule, hébétée, je capte d’abord son regard amoureux, puis tourne la tête pour accrocher leurs regards complices.
La séance se termine, je prends une douche rapide et découvre avec stupeur mes seins violacés dans le miroir. Nous devons partir et nous échangeons sur cette belle rencontre et l’intensité que nous avons vécue. Déjà, nous sommes dans la rue, je m’accroche à son bras, les jambes flageolantes, trop d’images, trop de sensations….