Oclide et Maître M à la Demeure – 2ème soirée

[…] Avant de descendre le lendemain matin pour le petit déjeuner, nous rêvassons paresseusement sur notre soirée hors du temps. Nous sommes plus que jamais motivés pour explorer nos fantasmes. Un string, mon collier et en guise de corset, la corde de chanvre enroulée autour de ma taille, telle est la tenue dont m’honore mon Maître, qui me rappelle tant ma condition. Elle m’écorche la peau lorsque nous descendons, tenue en laisse évidemment, l’escalier. L’immersion se poursuit et devant la table dressée, croulant sous les tasses en porcelaine, viennoiseries, fruits et à la lumière des bougies, il m’ordonne de m’asseoir à ses pieds.

Merlain sans mot dire, sert mon thé à terre. Maître M est radieux, prenant soin de moi et me proposant, comme à son habitude, tout le nécessaire. C et Maître F nous rejoignent à leur tour, en tenue de ville, me caressent en passant. Rapidement repus, ils partent déjà, n’ayant prévu qu’une unique nuit à la Demeure. Néanmoins nous échangeons nos numéros pour de futures rencontres, ravis de la soirée. Je serre tendrement C dans mes bras, ma sœur de soumission.

Une fois remontés dans notre chambre, Maître M décide de m’harnacher avec divers accoutrements pour une séance d’exhibition. Je revêts mon corset violet ainsi que le harnais de cuir englobant l’ensemble de mon torse jusqu’au sexe. Le Maître me positionne deux morceaux de scotch marron sur chaque fesses dans le but de les tenir écartées. Inspiré par le harnais et le scotch car ce sont les accessoires sur lesquels j’avais jeté mon dévolu avant de partir, je remarque son sourire moqueur.

« Tu veux te montrer ? C’est pour cette raison que tu as choisi ces objets ? Que tout le monde voit tes trous ? ».

« Oui Maître » d’un murmure

« Tu vas être servie, chienne » prononce t il d’une voix méprisante.

Ces paroles humiliantes me font violemment frissonner, effectivement cette perversion m’excite profondément.

Dans le salon, je trône maintenant sur un majestueux fauteuil faisant parti, lui aussi, de l’assortiment de meubles en cuir rouge de la Demeure. Les jambes sont écartées par la structure du meuble et les bras reposent sur des accoudoirs eux même ouverts vers l’extérieur, ma tête s’appuie sur un haut dossier.

Le buste droit, les jambes écartées, mes seins et ma vulve sont à la vue de tous. Je dois rester immobile tel une statue servant de décoration.

Mon esprit déjà en ébullition atteint un stade supérieur lorsqu’il ajuste la cagoule en forme de tête de chien sur ma tête. Je visualise la scène, ma position, de l’extérieur même si ma vision est obstruée. Humiliante et exposée, voici mon tourment. Ma respiration s’accélère et je sens la cyprine couler.

Toutefois, il s’écarte et commence à me parler de loin, me répétant que je suis impudique, une vraie salope exhibée, ouverte, humide… Je reste ainsi une heure entière, sans bouger. Étonnée par mes propres réactions, haletante, je sens mes seins gonfler par l’excitation et surtout le liquide chaud qui s’écoule entre mes cuisses. Des images défilent dans ma tête, cette situation où quelqu’un pourrait survenir et me voir ainsi dépravée…Sans aucun geste, mon cerveau m’emportant seule dans mon monde de volupté.

Tout à coup, j’entends des bruits, Merlain qui prépare la chambre pour les futurs invités, circule dans toute la maison. Maître M l’interpelle, plaisante avec lui et encore plus dégoulinante, je sens soudain leurs doigts me pénétrer, me pincer et commenter ma pose. J’en tremble de désir. Plusieurs fois au cours de la matinée, ce petit jeu se déroulera…

Par la suite, la température extérieure étant très clémente, nous prenons une pause sur la terrasse. Mon Maître aussi a été très excité par cette situation, il m’attrape donc par les cheveux pour que je le suce puis me retourne pour me sodomiser en plein air. Ma fonction est celle d’un exutoire, car, en effet, il laboure mon cul juste pour diminuer sa tension sexuelle. J’adore…

L’intermède se conclue et nous regagnons le salon où j’effectue un retour rapide sur le chevalet. De là, mes seins subissent l’assaut des pinces et mes fesses reçoivent une fois de plus le martinet. Une cinquantaine d’impact me fond gémir et colore ma peau d’un élégant rouge vif. Je remercie chaleureusement mon Maître puisque son attention me calme et me détend après cette séance de présentation particulièrement riche en émotions.

De ce fait, la matinée a été éprouvante et nous remontons dans notre chambre pour pique niquer tranquillement retournant à ses pieds, cela va sans dire. A la fin de notre repas, les sens échauffés de nouveau, je dois me prosterner car reprise par le cul, il veut se vider les couilles.

« Une vrai boîte à foutre »…lâche t il en jouissant alors que je reste affalée sur le sol.

« On va se reposer, chienne, pour être en forme ce soir. Va prendre un bain moussant ! ».

J’accueille ses paroles avec joie et Immergée, dans l’eau bouillante, parfumée aux huiles essentielles (merci Plume), je prends mon temps pour me repasser le film de ces dernières vingt quatre heures. Le sourire aux lèvres, je revois avec précision toutes les scènes, les visages souriants, leurs regards concupiscents et surtout la bienveillance qui règne dans ces lieux. Puis, je me caresse tout le corps maintenant l’excitation qui rôde. Je suis fébrile. Je n’ai toujours pas obtenue l’autorisation de jouir.

Soudain, il entre dans la salle de bain, se glisse dans la baignoire, je me love contre lui. Nos tendres caresses s’accompagnent de mots d’amour. Nous sommes tellement comblés de pouvoir accomplir nos fantasmes, notre lâcher prise total.

Cette parenthèse, renforce notre connexion. Nous avons aussi discuter de nos prochaines envies. Il faut retourner au Donjon. Les prochains invités vont bientôt arriver pour la soirée mais ils n’ont à priori pas les mêmes pratiques que les nôtres, Merlain nous a avertis. Plus tard, nous les rencontrons sur la terrasse en fumant une cigarette. Faisant connaissance, nous constatons que nos charmants complices sont effectivement de purs libertins. Ainsi donc, avant notre soirée à quatre, nous avons besoin de retourner dans notre noirceur.

Désormais cloîtrés dans le donjon, mon Maître m’attache à la Croix de St André, nue avec simplement mon « corset » de cordes. Des pinces prennent place sur mes grandes lèvres puis, reliées à mes seins. La faible longueur de la chaîne en étire les extrémités et je suis là, dans une position inconfortable, entièrement offerte à sa cravache.

La morsure est plus vive, plus ciblée que le martinet englobant et zèbre en quelques minutes mes cuisses que je ne peux refermer. Cette douleur intense suscite des cris que couvrent à peine ses injures. Il s’interrompt, mon souffle précipité, se répercute sur les hauteurs du plafond. Tête baissée, je distingue ses gestes tandis qu’il met en place d’autres pinces sur ma vulve reliées dorénavant à la voûte. J’ai l’impression d’être écartelée et accessible jusque dans mon intimité. Une séance identique à la précédente se réitère mais cette fois avec le martinet. Une centaine d’impacts. Lorsqu’il me détache, mes jambes chancèlent et je m’accroche à son cou. Au retrait des pinces, je glapis toujours étant donné qu’elles étaient depuis longtemps en place. Le Maître me rassure alors, en m’effleurant doucement le dos. Cette séance semblait s’achever mais j’ai, comme la veille, la tête insérée dans la boite à tête. Marquée et à fleur de peau, je l’entends m’expliquer qu’il s’éloigne quelques instants.

Je tente de rester le plus inerte possible, l’esprit divagant dans cette caisse. Soudain, je sens une main sur moi , puis une autre, et encore une autre je reconnais la voix de Mon maître qui chuchote avec d’autres personnes. Je comprends qu’il est allé chercher les nouveaux arrivants pour les inviter à contempler le spectacle. Je distingue des rires, des caresses, des pincements, grisée par cette nouvelle mise à nue. Ma chatte a doublé de volume.

A notre remontée, Plume passant dans le salon, se fige et m’embrasse. Instant de douceur.

La soirée s’annonce et nous y rencontrons un couple plaisant avec qui nous échangeons avec légèreté. Un peu curieuse, Madame souhaite tester le martinet après une démonstration où je reprends ma position de la veille, mains attachées en l’air, reins cambrés. La soirée est agréable pendant que nous caressons, suçons, baisons mais nous faisons le constat que celle ci nous procure des plaisirs beaucoup moins intenses sans le lâcher prise typique des jeux BDSM. Le libertinage ne nous suffit plus. […]

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