En attendant le départ à la Demeure libertine…

En attendant le départ à la Demeure libertine…

Quelques jours ont passé, sans jeu, le corps et l’esprit se reposant pour chacun de nous deux. Il est vrai que les séances vécues engendrent beaucoup d’émotions, d’investissement et de don de soi. Si bien que les pauses sont aussi nécessaires pour se ressourcer d’un point de vue physique et psychologique. De surcroît, nous avons réservé depuis quelques mois, trois jours, ce qui en soit promettait de longues vicieuses sessions , mais en supplément, nous avons prévu de partir dans un gîte BDSM en Bretagne, « la Demeure libertine ». Une première.

Sans même échanger entre nous, ce projet influence nos nuits. Comme des enfants, nous sommes à la fois excités de profiter de ce moment et stressés devant ce concept exceptionnel où nous devrons nous exposer devant d’autres personnes. Néanmoins, cette future aventure alimente, si elle en avait encore besoin, notre libido et notre imagination. Tout en projetant sur ce week-end diabolique, nous allons sombrer dans une période obscure.

Demain, nous partons au gîte sans savoir ce qui nous attend, nous sommes impatients, certes, mais le cortisol fait aussi son effet. Nous communiquons beaucoup ensemble, régulièrement, pour comprendre les besoins, les attentes, les envies de l’autre, connaître et porter l’attention sur ce qui fait vibrer ou au contraire, ce qui a été un frein Particulièrement dans ce contexte, nous provoquons ce dialogue entre nous. Une fois les enfants déposés chez leurs grands parents, nous prenons du temps pour poser nos questions, nos envies, nos limites, mais surtout pour se rassurer l’un l’autre !En effet, cette complicité, fédératrice, renouvelle notre énergie.

Nous avons décidé de nous « préserver » ce soir, dans le but de faire émerger de nouvelles idées dans notre imagination perverse. Cependant, le climat doit être maintenu, c’est la raison pour laquelle, une fois lookés en mode beaux gosses sexy, nous partons, aussi pour une première, dans un restaurant libertin « l’Alcove » à Paris. Que de découvertes en quelques jours….

Ainsi parés, nous déambulons dans les rues parisiennes à la conquête de notre plaisir. C’est pourquoi nous sourions à l’approche de la devanture discrète du restaurant. La porte s’ouvre sur une serveuse, vêtue d’une longue robe transparente où le string et le soutien gorge tiennent le premier rôle. Cette arrivée engage l’ambiance instantanément. Quant à moi, je suis vêtue d’un corset très serré mettant ma poitrine généreuse à son avantage. Une fois que les couches inutiles disparaissent, mon Maître en profite sans se priver.

Nous nous installons à table en découvrant l’ambiance cosy du lieu. Un endroit où sans conteste, la sensualité est mise en valeur. La clientèle, impudique et pomponnée contribue à cette volupté environnante, ce qui correspond parfaitement à notre besoin du moment. Ces femmes chics et peu vêtues rient trop fort aux blagues et lazzis de leurs compagnons élégants. Ces lumières tamisées et la convivialité des hôtes associées à une musique cap d’Agdienne transpirent la sexualité. Dès lors, les convives, dont les tables se touchent, font aisément connaissance et quelques mains s’égarent. Le repas est succulent, aux plats variés et nous devisons tranquillement ensemble sur notre sujet fétiche et notre week-end en perspective.

Un gigantesque moelleux au chocolat m’absorbe totalement à tel point que même mon Maître peut prononcer n’importe qu’elle parole, elle sera de toute manière occultée. En effet, même une bite, une paire de seins, un martinet n’ont le pouvoir de me détourner de ma passion. Placide, il me connaît et sait s’avouer vaincu devant son adversaire…

Soudain, une impulsion provient de quelques femmes, complices, qui s’accaparent de la barre de pôle dance bien en vue. Elles nous offrent plusieurs danses lascives, riant entre elles, tout à leur jeux mais n’ignorant pas les regards gourmands. Les fesses et les seins sont de sortie…Toutes les têtes se tournent vers ce spectacle improvisé. Moi même, devant leur insistance, les rejoint pour onduler sur le podium. Petit moment entre femmes. Je recherche dans l’obscurité de la salle le regard de mon Maître qui m’observe avec un sourire en coin.

Ce restaurant fait office d’un véritable prélude, de lieu de rencontre, avant le départ des couples en club pour des scènes plus intenses. Cet office ne propose pas de coin câlin. Nous avons discuté avec quelques personnes qui nous ont proposé une sortie en club mais nous avions décidé de rester sage.

En outre, nous nous rendons compte que le monde libertin, bien qu’agréable, n’est plus le cœur de notre recherche. Notre besoin a évolué et le milieu BDSM n’est pas représenté en cet endroit.

La soirée fut divertissante et nous sommes donc rentrés, satisfaits de cette découverte.

De retour à la maison, l’ensemble des sens échauffé, il nous est difficile de ne pas nous toucher. Déjà, lors du trajet en voiture, son doigt nerveux a vérifié l’étendue de ma mouille. Vitre rentrons…

Maître M a une habitude, lorsqu’il n’utilise pas ma bouche ou mon cul pour se vider, d’éjaculer dans un préservatif. Au lieu de le jeter, il s’applique à les conserver. En les congelant. Effectivement, entre les poulets, et les haricots du congélateur, se cache un petit sac regroupant des préservatifs contenant le précieux liquide. Régulièrement, il les sort pour me les offrir en cadeau, ravie, je les avale avec délice.

Par conséquent, ce soir, il m’installe un bâillon en ferraille, écarteur de bouche qui contraint l’ouverture. Puis, il y introduit le sperme réchauffé au creux de ses mains. Je ferme les yeux et le breuvage coule dans ma gorge. . Docile, j’avale sans mot dire, son sperme. Ensuite, il ôte le bâillon et enfile la cagoule munie d’un anneau sur le dessus de la tête. Ma vision est supprimée et je me retrouve debout, face à la poutre de la chambre, la boucle attachée à une corde, elle même fixée à un crochet au plafond. Je suis immobile, les mains sagement posées à plat sur le bois, je dois présenter mes fesses. J’ai encore son goût dans la bouche et je sens maintenant son sexe s’enfoncer en moi. Après avoir utilisé activement mes deux orifices, il me détache, me dirige vers le lit et nous nous enlaçons pour rejoindre Morphée.

Instant court mais intense. Une mise en condition parfaite pour nos trois jours à venir.

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