« Les dix positions d’attente » – 2ème partie
[…]
Le « sept »
arrive très vite, cette fois, sur le dos, j’écarte les jambes et la tête renversée en arrière, je lui présente ma poitrine, m’appuyant sur les coudes. Donc, cette position l’intéresse, il a repris le martinet. Mes seins sont ballottés dans tous les sens à deux nombreuses reprises, épousant à l’attaque des lanières. Je gémis.
« huit »,
encore étourdie, le rythme est soutenu, je me redresse et, debout, présente mon derrière en mimant le geste d’une culotte descendue jusqu’à mi cuisse. Ainsi, je suis encore fouettée. Les coups sont vigoureux car le Maître est très excité, mon fessier est rouge vif. Au bout de quelques minutes, il souhaite basculer au
« neuf » .
Le martinet s’immobilise et je m’agenouille , assise sur mes fesses, tête baissée, on lui offrant une laisse imaginaire. Il ricane et m’insulte et poursuit sur la
« dix ».
Je me retourne sur le ventre, allongée, les bras le long du corps, et cambre exagérément mon bassin pour lui présenter mes ouvertures telle une poupée gonflable. Il insère son membre en entier, me sodomise avec force et éjacule en criant. Cependant, je suis encore abasourdie par ce qu’il vient de se passer, tout s’est déroulé tellement vite, et m’allonge à côté de mon maître immobile. J’ai reçu ma punition et humiliée par ce numéro de chien de cirque.
Mais, encore une fois, la chaleur se réveille dans mon ventre affamé. Je suis loin d’être rassasiée. Or, je sais parfaitement que mon Maître a terminé de jouer avec moi et souhaite prendre un repos bien mérité. Néanmoins, cette chaleur s’impose à mon corps et à mon esprit, elle m’envahit au point de me faire prendre des initiatives et à quémander son attention. Je commence donc à onduler doucement, mon corps collé au maximum au sien, puis, j’accentue le rythme, me frotte comme une chienne en rut contre sa jambe. Honteuse, mon pubis en avant, je gémis. J’ai toujours considéré ridicule la façon de se comporter de la part de la race canine lorsqu’ils sont excités. Seulement à cette minute même, je me rends compte que je suis en train de reproduire exactement cette bestialité.
De fait, l’objectif principal de mon être se focalisant sur le besoin de frotter ma peau contre la sienne. Toutes mes pensées sont dirigées vers cette nécessité de ce contact. Le cerveau reptilien a pris le dessus sur mes actes et les quelques secondes de lucidité qui me font prendre conscience de mes agissements, n’ont pour effet que de renforcer l’hystérie qui m’habite, si cela pouvait être encore possible. Ne contrôlant plus rien et manquant presque de jouir, je m’arrache de son corps en geignant mais ne peut m’empêcher de rechercher encore une source d’excitation. C’est pourquoi Je grimpe sur lui dans l’espoir qu’il me prenne.
Mais je suis allée trop loin, le Maître me repousse brutalement. J’ai maintenant peur de sa réaction. Il n’ouvre même pas les yeux et prononce sèchement « un ». Conditionnée, haletante, je me positionne en une fraction de seconde. Ainsi offerte, il pince avec force mes tétons a mis en avant pendant de longues secondes. Je dois me contrôler, cette douleur vive m’aide à faire redescendre ma tension. Je finis par reprendre mes esprits. Quand il me lâche, je m’allonge donc doucement près de lui, me glisse entre ses bras et je m’endors, en un instant, presque apaisée, en suçant mon pouce.
Plus tard dans la nuit…
Endormie profondément avec la pensée que la séance était terminée jusqu’à la soirée du lendemain, je plongeais dans un sommeil lourd. C’était sans compter mon Maître qui avait une autre idée en tête. Par conséquent, en pleine nuit, il m’attrape les cheveux et me bascule bestialement la tête en arrière, hors du lit. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, alanguie, j’ouvre la bouche contre mon gré, devant ce pénis tendu et insistant. Je spécule sur le fait que je vais devoir lui faire une fellation. Si bien que je m’apprête à le sucer, ouvrant ma bouche mais il recule ma tête.
Tout à coup, un liquide chaud traverse mes lèvres pour tomber dans ma gorge. L’esprit encore embrouillé, je ne comprends pas tout de suite la situation…Puis, la quantité, l’odeur du liquide, me font frémir. Sans un mot, il urine dans ma bouche. Tétanisée par le sommeil, je me débats mollement et avale un peu de cette chaude liqueur. Prenant conscience de son action se concrétise enfin dans mon cerveau, je frissonne de dégoût. Le reste se répand sur une serviette de toilette, étendue rapidement sous ma tête. Il termine et me recouche dans le lit, enveloppée dans cette serviette répugnante et odorante. En effet, avilie, je me rendors immédiatement.