Le fouet, outil de dressage et de punition effraie et attire à la fois Oclide. Enivrée par les séances d’urticantes précédentes, les sens exacerbés, elle va quasiment implorer le toucher mordant de son Maître.
Nous sommes rentrés dans une période obscure où chaque soir est attendu avec impatience. Pendant toute la journée, les sextos défilent afin de maintenir l’ambiance adéquate.
Le soir, les pinces reliées se repositionnent rapidement sur mes tétons pendant que nous regardons une série à la télévision. Les mains du Maître rabaissent mon t-shirt avant de se promener sur mon corps tendu. Une montée du plaisir progressive en attendant que les enfants dorment. Nous partons nous coucher et une fois dans la salle de bain, en me déshabillant, j’ai la joie de constater que des marques dues aux urticantes sont encore visibles sur mes fesses et mes seins. La vision de la chaîne m’inspire, je joue avec et décide de prendre une douche en les gardant tout en observant, souriante, mon image dans le grand miroir. Je suis prête, les lèvres et les seins gonflés, avide de son désir.
Nous regagnons enfin notre terrain de jeux : la chambre. Mon corps entier, réclame, recherche son contact et se frotte frénétiquement contre le sien. Je me donne entièrement à lui. Mais, Maître M en a décidé autrement, il me plaque dos contre la poutre, saisit les cordes et s’applique à exécuter, lentement, une figure complexe autour de ma poitrine, passant par le ventre et sur mon sexe survolté. Mes bras sont liés, maintenus derrière le dos. Satisfait du rendu esthétique, il s’immobilise pendant que je gémis doucement, frustrée, privée de sa proximité. Malgré la satisfaction d’être bridée, l’attente est interminable, même le frottement des cordes ne suffisent pas à combler mon manque. Enfin, je sens ses mains, il fixe des ventouses sur les tétons et commence à caresser mes seins doucement. Je souris, comblée par ses caresses. Mais la cagoule s’ajuste sur ma tête. Le sens de la vue en moins, je me concentre sur les autres sensations. Je réagis immédiatement, je sens la tourmente monter, ma respiration s’amplifie de plus en plus car il tire maintenant sur les ventouses alternativement.
« Je te traie comme une vache »,
Les mots avilissant tombent et saturent mon cerveau. J’ai beaucoup de mal à ne pas jouir alors qu’il caresse vigoureusement mon clitoris. Mais la scène se termine me laissant, pantelante, sur ma faim. Le Maître ôte les cordes une à une pour contempler les marques sur mon corps puis je dois me retourner, le ventre face à la poutre. Mes tétons sont épinglés de part et d’autre de la poutre par une pince reliée à une chaîne, bouger devient difficile.
« tu vas être fouettée » dit il d’une voix dure,
la séquence suivante débute et des frissons encore plus violents m’envahissent. Les mots suffisent presque à me faire perdre pied. Mon esprit se prépare. Je connais le déroulement de ce qui va suivre, l’enchaînement des étapes. D’abord les mouvements de l’air puis le sifflement de la lanière et enfin le choc sur ma peau. Toujours dans cet ordre et toujours autant d’exaltation. Même si je suis dans l’impossibilité de l’apercevoir, je le devine, éloigné, décomposant son geste, maîtrisant l’amplitude de la lanière puis le point d’impact ciblé. Pas un mot n’est prononcé, seuls les feulements du fouet suivis du claquement sec sont audibles dans la moiteur de la chambre. Sans oublier les gémissements. En sourdine continuelle, ils deviennent stridents en parfaits échos de l’impact. Les coups, d’abord faibles, se dispersent sur mon dos, mes fesses, mon ventre, le Maître prépare mon corps graduellement. La singularité du fouet réside dans cette symbolique qu’il représente. Notre mémoire collective refait surface et nous rappelle son utilisation sur les esclaves, les bêtes, les prisonniers… alimentant nos fantasmes d’autant. Et puis, autre particularité, le fouet possède cette disposition à entourer l’anatomie du dominé, rendant la collision quelque peu imprévisible, contrairement au paddle, martinet, cravache ou autres instruments similaires beaucoup plus précis…Cette originalité déstabilise le soumis qui ne sait à quoi s’attendre et augmente son plaisir grâce à cette spirale subie.
fin de la première partie….
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