Un bouquet d’urticantes pour Oclide

L’ortie, petite plante ambiguë et anodine possède néanmoins de multiples facettes. Ennemie des promeneurs et pourtant recherchée pour ses nombreuses vertus médicinales, succulente en soupe, elle s’invite aussi agréablement lors des jeux BDSM. Le Maître, gentleman accompli, va en offrir une brassée à Oclide. Toute son anatomie va en jouir – ou en souffrir ?

Pour ceux qui ont lu les articles précédents, la scène est maintenant tranchée : le soir, l’apéritif, le coucher des enfants. S’ensuit le rituel de mise en condition : assise sur le coussin déposé à ses pieds, pinces sur les lèvres. Petite nouveauté pour la soirée, il a ajouté un rosebud dans mon cul. Je suis assise en tailleur et mon poids accentue sa pénétration. Les câlineries de mon Maître débutent et me font tressaillir. Il s’applique, se délecte, à m’effleurer les bras, le visage, les seins, les cuisses. Cette entrée en matière est délicieuse, tout mon être est enveloppé et c’est un véritable bonheur de recevoir ce cadeau. Je souris. Notre complicité s’exprime en même temps que ces frissons fiévreux réciproques.

Le thème de la soirée est particulier, je le sais, il me l’a annoncé dès le matin pour que je puisse m’en imprégner toute la journée. Une vraie préparation psychologique. Je vais recevoir un cadeau. Un cadeau piquant. Pour mettre en pratique son programme, il sort dans le jardin s’équiper. Je contemple l’écran de télévision et essaie de me concentrer dessus car même si j’en ai très envie, j’ai toujours de l’appréhension pour ce qu’il est parti cueillir. Il pénètre alors dans le salon, un énorme bouquet d’orties fraîches à la main et le dépose à côté de moi. Je peux encore humer l’odeur de la terre. S’asseyant sur le canapé, il décide de reprendre là où il s’était arrêté, ses mains frôlant ma peau avide. Soudain, sans un mot, il saisit une branche et l’enfonce sans ménagement à l’intérieur de mon soutien gorge puis enchaîne sur une seconde pour mon autre sein. Je sursaute face à cette attaque pointue, subite, ainsi qu’à cette brusque intrusion. Une remarque moqueuse accueille mes gémissements.

« Tu dégusteras mieux ton dessert ainsi ! »

me dit il, en allant me chercher une assiette avec une part de gâteau.

« Mange » m’assène t il en la déposant bruyamment sur la table.

Je peux à peine bouger sous peine d’engendrer de nouvelles piqûres mais je m’exécute, bien entendu. Visuellement, je constate que diverses plaques rouges se dessinent à l’endroit où les feuilles dépassent du tissu. Je n’ose imaginer celles qui décorent mes seins. Les morsures ressenties s’accompagnent d’impression de chaleur sur les zones sensibles et de tremblements. L’effet, étrange, est à la fois un mélange de souffrance et d’excitation. La cuillère à peine reposée sur la table, il s’assoit derrière moi, toujours avachie à terre.

« Remercie moi pour ton présent ».

J’exprime mon contentement d’une voix faible. Prisonnière entre ses jambes, ses attouchements ont désormais perdu leur douceur, effectivement, il se met à me pétrir, à me malaxer, sans aucun égard, les mamelles. Ce massage pervers provoque immédiatement des soubresauts et je me mets à geindre de plus belle. Le sein entier semble recouvert de cloques et se transforme en brasier à l’aréole vermillon. Les conséquences se font vite ressentir sur mon sexe qui s’humidifie en réponse à ce tourment. Il s’en aperçoit très vite et empoignant une autre branche, il cajole dorénavant précautionneusement mon ventre et l’intérieur de mes cuisses. Cette fois, j’observe les boursouflures immédiatement, ce qui me fait, irrémédiablement, écarter les cuisses. Lentement, il dirige son ortie vers ma vulve. Paniquée et émerveillée, je me contracte et m’offre à la fois, soumise totalement à la caresse végétale. Les lèvres gonflent de plaisir et de bouffissures, le lâcher prise survient et s’empare de moi, j’entrevois mon autre monde... Constatant ma réaction et mon souffle qui dégénèrent, il s’arme de plusieurs tiges et s’emploie à frotter vigoureusement ma chatte. L’irritation s’amplifie, mes lèvres deviennent écarlates. De plus, il alterne son mouvement avec l’introduction de pousses fraîches dans mon soutien gorge. Abasourdie, je suffoque par ces manipulations effrénées. Mon corps est en feu autant physiquement que psychiquement. Au bout de quelques minutes, le rythme ralenti, mais les brûlures sont toujours, elles, bien vivaces. Il est reparti s’outiller davantage, il lui faut d’autres munitions.

A son retour, il m’ordonne de m’allonger sur le dos, attrape un brin assez fin et écarte délicatement l’entrée de mon sexe. Très doucement et très précisément, il la dépose au creux de ma vulve, une tâche verte, est dorénavant visible sur le clitoris. Malgré les injonctions formelles, il m’est très difficile de rester immobile. Sa main agrippe alors mes grandes lèvres et compriment ainsi les urticantes emprisonnées. Mon bassin bondit et je mouille, je mouille….Puis, il renferme le tout par une pince, laissant dévoiler un peu de frondaison. Enfin, il glisse quelques plants sous mes fesses jusque là épargnées. Le temps est suspendu, je me concentre sur cette contrition et ce bien être qui irradie l’ensemble ma chair Je ne contrôle plus rien.

…Il m’ordonne ensuite de me relever, nous allons regagner notre chambre. Heureusement car je suis toujours effrayée à l’idée de devenir trop sonore. En m’ôtant le feuillage fané, je me dirige vers la suite de mon supplice adoré. Arrivés dans notre antre, il m’attache les poignets dont il accroche l’extrémité de la corde au plafond. Les mains sont suspendues à la hauteur de mon buste et je dois rester figée. Alors, il déballe son dernier achat, une corde en chanvre. Cette matière rêche, irrite et griffe la peau, et de ce fait, il s’acharne à me brosser avec. Je me tords dans tous les sens, l’épiderme au niveau du torse rougissant.

Mais cela n’est pas terminé. Il ajoute une petite quantité d’urticantes entre les lanières et ma peau, mon corps entier réagit, tremble et je me mets à hurler. Face à ce raffut, il m’enfourne un bâillon boule dans la bouche. Il s’agit du bâillon percé, la salive coule donc incessamment sur ma poitrine. En silence forcé, je subis maintenant une séance de fouet avec de nouvelles branches sur le ventre et mon fessier empourpré. J’ai conscience de mon sexe trempé, stimulé à l’extrême à la fois ardent et martyrisé. L’ admirable torture se poursuit lorsqu’il simule une branlette espagnole, opérant des va et viens entre mes mamelles congestionnées. Mais, c’est l’ortie qui endosse le rôle de son pénis. Au bout de quelques minutes, mes jambes se mettent à flageoler, seuls mes bras tendus me soutiennent. L’émotion est si intense que je titube dangereusement. Je m’effondre sur le lit dès qu’il me détache.

Quelques minutes de récupération et je m’installe à quatre pattes à sa demande. L’ultime supplice est proclamé, je vais devoir recevoir les caresses urticantes dans l’anus. Avec son gant en latex, humiliée au possible, il extrait le plug pour le remplacer par cette petite plante à l’aspect si inoffensif. La douleur est à l’intérieur de moi et je rugis lorsqu’il enfonce une paire de feuilles dans mon cul avec son gant en latex. La souffrance, dense, transforme mon orifice en quelque chose d’insensible. Je suis irritée, brûlée, brûlante, excitée, heureuse, avilie …Tout se confond dans mon esprit. Enfin, il me débarrasse de mon feuillage et m’indique qu’il va se vider les couilles. Il me sodomise brutalement, emplissant entièrement mon cul, je couine sous ses mouvements qui taquinent davantage mon anus déjà enflammé, se retire abruptement et se sert de ma bouche à peine entre ouverte comme réceptacle à sperme. Comblée, je m’effondre avec un peu de lui sur la langue

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